Énoncé
1. En rédigeant un développement construit, racontez la défaite de la France en 1940 et expliquez ses conséquences.
Le sujet vous invite à suivre un plan bien précis. Commencez par raconter et expliquer brièvement la défaite de 1940 et ses causes. Vous pouvez ensuite consacrer une partie aux conséquences territoriales, humaines… de la défaite de 1940 et les clauses de l'armistice. Achevez votre travail en évoquant les deux conduites politiques rencontrées après la défaite : la collaboration et la Résistance.
2.
Sur la frise ci-dessous, placez, datez et nommez trois étapes majeures de la construction européenne entre 1945 et aujourd'hui.
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Corrigé
1. La situation de la France durant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) est très particulière. La défaite militaire de juin 1940 a eu de lourdes conséquences sur le pays et ses habitants.
Hitler attaque l'ouest de l'Europe au printemps 1940. En six semaines, les armées nazies envahissent le nord de la France, prennent la capitale et débordent les forces militaires françaises. Le 17 juin 1940, le président du Conseil, Philippe Pétain, demande un armistice afin de faire cesser les hostilités. Pour l'ancien vainqueur de Verdun, il n'y a pas d'autre issue : la France a été battue par une armée supérieure en nombre. Ce n'est pas l'analyse du général de Gaulle, réfugié à Londres. Pour lui, la France n'a perdu qu'une bataille. Mais elle dispose des moyens pour continuer à combattre l'ennemi. Le 18 juin 1940, son appel marque le début de la Résistance.
L'armistice entre la France de Pétain et l'Allemagne de Hitler se solde par un redécoupage territorial. L'Alsace-Lorraine est annexée par le Reich. Le nord de la France est entièrement occupé tout comme la côte atlantique. Le gouvernement du maréchal Pétain n'exerce son pouvoir que sur le sud de la France. Ce gouvernement, qui collabore avec les Allemands, s'installe à Vichy. Les clauses de l'armistice sont dures : elles organisent un pillage économique du pays au profit de l'occupant nazi. La population est soumise au rationnement et à une persécution organisée par les nazis et la police de Vichy.
Quelques Français firent le choix de la collaboration. Suivant la politique initiée par le régime du maréchal Pétain, ils participèrent à la déportation de juifs (comme lors de la rafle du Vel d'Hiv') ou à la dénonciation de résistants. Ces derniers furent peu nombreux en 1940. Mais ils s'organisèrent peu à peu en réseaux, se cachant dans les maquis afin de résister aux occupants (en sabotant, en espionnant ou en libérant des prisonniers…). En 1943, les forces de la Résistance s'unirent dans un Conseil national de la Résistance, dont le chef était Jean Moulin. Le but du CNR était de préparer la libération de la France (1944-1945).
Au moment où se préparait la Libération du territoire en 1944, la France subit donc encore gravement les conditions de l'armistice de 1940.
Hitler attaque l'ouest de l'Europe au printemps 1940. En six semaines, les armées nazies envahissent le nord de la France, prennent la capitale et débordent les forces militaires françaises. Le 17 juin 1940, le président du Conseil, Philippe Pétain, demande un armistice afin de faire cesser les hostilités. Pour l'ancien vainqueur de Verdun, il n'y a pas d'autre issue : la France a été battue par une armée supérieure en nombre. Ce n'est pas l'analyse du général de Gaulle, réfugié à Londres. Pour lui, la France n'a perdu qu'une bataille. Mais elle dispose des moyens pour continuer à combattre l'ennemi. Le 18 juin 1940, son appel marque le début de la Résistance.
L'armistice entre la France de Pétain et l'Allemagne de Hitler se solde par un redécoupage territorial. L'Alsace-Lorraine est annexée par le Reich. Le nord de la France est entièrement occupé tout comme la côte atlantique. Le gouvernement du maréchal Pétain n'exerce son pouvoir que sur le sud de la France. Ce gouvernement, qui collabore avec les Allemands, s'installe à Vichy. Les clauses de l'armistice sont dures : elles organisent un pillage économique du pays au profit de l'occupant nazi. La population est soumise au rationnement et à une persécution organisée par les nazis et la police de Vichy.
Quelques Français firent le choix de la collaboration. Suivant la politique initiée par le régime du maréchal Pétain, ils participèrent à la déportation de juifs (comme lors de la rafle du Vel d'Hiv') ou à la dénonciation de résistants. Ces derniers furent peu nombreux en 1940. Mais ils s'organisèrent peu à peu en réseaux, se cachant dans les maquis afin de résister aux occupants (en sabotant, en espionnant ou en libérant des prisonniers…). En 1943, les forces de la Résistance s'unirent dans un Conseil national de la Résistance, dont le chef était Jean Moulin. Le but du CNR était de préparer la libération de la France (1944-1945).
Au moment où se préparait la Libération du territoire en 1944, la France subit donc encore gravement les conditions de l'armistice de 1940.
2.
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D'autres étapes peuvent être retenues, dont :
- 1951, fondation de la CECA ;
- 1963, traité de l'Élysée (réconciliation franco-allemande) ;
- 2004, élargissement de l'UE, qui passe de 15 à 25 États.
