Une fois produit, le gaz doit être transporté jusqu'à son lieu d'utilisation. Lorsque les distances ne sont pas trop grandes, le gaz naturel peut être transporté par gazoduc. Par contre, il s'agit parfois de traverser de grandes étendues marines : aller d'Afrique en Europe ou encore du Moyen-Orient jusqu'à l'Asie du Sud-Est, où la demande connaît une très forte croissance.
Pour affronter de telles distances, il est alors nécessaire de liquéfier le gaz en GNL (Gaz Naturel Liquéfié). Cette technique consiste à refroidir le gaz à une température de -163°C afin qu'il devienne liquide. Son volume est alors divisé par 600, ce qui permet de transporter le gaz naturel plus facilement.
Pour que le GNL reste à l'état liquide, il faut le maintenir à -160°C durant tout son transport. C'est là qu'interviennent des navires d'un type particulier, les méthaniers, véritables « bouteilles thermos » géantes capables de transporter, pour les plus grands, plus de 150 000 m3 de GNL.
Très sophistiqués, les méthaniers sont aujourd'hui encore peu nombreux : il en existe moins de 150 dans le monde. En effet, ils sont très coûteux. La construction de l'un de ces navires nécessite un investissement de 150 à 200 millions de dollars, soit le triple du prix d'un pétrolier de même taille, qui transporte presque 50 % de plus d'énergie que le méthanier. Le transport du GNL par méthanier reste donc très cher, cinq fois plus cher que celui du pétrole.
Pour affronter de telles distances, il est alors nécessaire de liquéfier le gaz en GNL (Gaz Naturel Liquéfié). Cette technique consiste à refroidir le gaz à une température de -163°C afin qu'il devienne liquide. Son volume est alors divisé par 600, ce qui permet de transporter le gaz naturel plus facilement.
Pour que le GNL reste à l'état liquide, il faut le maintenir à -160°C durant tout son transport. C'est là qu'interviennent des navires d'un type particulier, les méthaniers, véritables « bouteilles thermos » géantes capables de transporter, pour les plus grands, plus de 150 000 m3 de GNL.
Très sophistiqués, les méthaniers sont aujourd'hui encore peu nombreux : il en existe moins de 150 dans le monde. En effet, ils sont très coûteux. La construction de l'un de ces navires nécessite un investissement de 150 à 200 millions de dollars, soit le triple du prix d'un pétrolier de même taille, qui transporte presque 50 % de plus d'énergie que le méthanier. Le transport du GNL par méthanier reste donc très cher, cinq fois plus cher que celui du pétrole.