L'« État juif » selon Adolf Hitler
« Les peuples qui ont la faculté de se glisser comme des parasites dans l'humanité, afin de faire travailler les autres pour eux sous différents prétextes, peuvent former des États sans que le moindre territoire délimité leur soit propre. C'est le cas surtout pour le peuple dont le parasitisme fait souffrir toute l'humanité : le peuple juif. L'État juif ne fut jamais délimité dans l'espace ; répandu sans limites dans l'univers, il comprend cependant exclusivement les membres d'une même race. C'est pour cela que ce peuple a formé partout un État dans l'État. C'est l'un des tours de passe-passe les plus ingénieux au monde que d'avoir fait naviguer cet État sous l'étiquette de « religion », et de lui assurer ainsi la tolérance que l'Aryen est toujours prêt à accorder à la croyance religieuse. En réalité, la religion de Moïse n'est rien d'autre que la doctrine de la conservation de la race juive. »
Adolf Hitler, Mein Kampf, 1925
Condamné à la prison en 1924 suite au putsch de Munich, Adolf Hitler, de sa cellule, dicte à son secrétaire Rudolf Hess le début de Mein Kampf. La première partie paraît en Allemagne dès 1925. Dans ce fascicule de quelques centaines de pages, il expose son histoire, évoque les ambitions de son parti (le NSDAP) et présente un programme mêlant antisémitisme et désir de conquêtes. Près de dix ans avant son arrivée au pouvoir (en 1933), toute la violence de son idéologie totalitaire et raciste se manifeste déjà : ainsi, il désigne d'emblée les juifs comme des parasites formant « un État dans l'État » et devant être éliminés.
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