Guerre civile et guerre étrangère pendant la Révolution
La patrie est en danger ! À l'automne 1792, la toute jeune République est en effet menacée sur tous les fronts, de l'intérieur comme de l'extérieur. À l'intérieur, les Jacobins sont attaqués par le mouvement fédéraliste, qui soustrait à l'autorité centrale une partie grandissante du territoire. Dans l'ouest, les royalistes soulèvent la Vendée, initiant une guerre franco-française atroce.
Ces insurrections intérieures sont appuyées de l'extérieur par les coalisés qui veulent en finir avec la Révolution, notamment les Anglais, qui interviennent à Granville, Quiberon et surtout Toulon, aidés par les émigrés. Au nord-est, Autrichiens et Prussiens envahissent le territoire national, Louis XVI étant plus ou moins complice.
Après une période noire (défaite de Neerwinden en 1792), la République, dans un sursaut, lance aux frontières neuf armées commandées par de jeunes chefs, souvent sortis du rang. Il faut vaincre ou mourir. La levée en masse fournit les armées de la République en troupes fraîches. En 1794, la situation extérieure est rétablie (victoires de Valmy, Jemmapes et Fleurus), les Vendéens écrasés par les colonnes infernales du général Turreau, les Fédéralistes réprimés dans le sang. La patrie est sauvée : mais à quel prix ?
Ces insurrections intérieures sont appuyées de l'extérieur par les coalisés qui veulent en finir avec la Révolution, notamment les Anglais, qui interviennent à Granville, Quiberon et surtout Toulon, aidés par les émigrés. Au nord-est, Autrichiens et Prussiens envahissent le territoire national, Louis XVI étant plus ou moins complice.
Après une période noire (défaite de Neerwinden en 1792), la République, dans un sursaut, lance aux frontières neuf armées commandées par de jeunes chefs, souvent sortis du rang. Il faut vaincre ou mourir. La levée en masse fournit les armées de la République en troupes fraîches. En 1794, la situation extérieure est rétablie (victoires de Valmy, Jemmapes et Fleurus), les Vendéens écrasés par les colonnes infernales du général Turreau, les Fédéralistes réprimés dans le sang. La patrie est sauvée : mais à quel prix ?
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