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Mois de mars
4 h
Coefficient : 16
Dissertation ou épreuve composée
EC1 : 4 points
EC2 : 6 points
EC3 : 10 points
La calculatrice n'est pas autorisée.

Présentation de l'épreuve

Vous avez le choix entre deux épreuves de nature différente :

• la dissertation s'appuyant sur un dossier documentaire ;

• l'épreuve composée (épreuve constituée de trois parties distinctes).

Le sujet de dissertation et le sujet de la troisième partie de l'épreuve composée (EC3) portent nécessairement sur des disciplines différentes : « science économique », « sociologie et science politique » ou « regards croisés ». Par exemple, vous aurez le choix entre une dissertation à dominante économique et une EC3 à dominante sociologique. De même, le sujet de dissertation et celui de chacune des parties de l'épreuve composée portent sur des chapitres (ou questionnements) différents du programme. Les questions posées ne peuvent porter que sur les objectifs d'apprentissage des huit chapitres au programme.
La note finale tient compte de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation.

La dissertation s'appuyant sur un dossier documentaire

Si vous choisissez la dissertation s'appuyant sur un dossier documentaire, vous disposez des quatre heures de l'épreuve pour composer votre texte. Le sujet est libellé sous forme de question. Il est toujours accompagné d'un dossier composé de trois ou quatre documents de nature variée (tableaux statistiques, graphiques de toutes formes, textes, etc.) et purement factuels, c'est-à-dire qu'ils ne présentent que des éléments empiriques destinés à alimenter la dissertation en chiffres et en faits. Un document explicitant des concepts ou des mécanismes ne pourra donc faire partie du dossier documentaire d'une dissertation. Il est attendu que ces documents soient utilisés dans la dissertation sans pour autant que celle-ci ne se limite à une analyse du dossier.

Une dissertation est un texte de plusieurs pages (au moins quatre) devant respecter le cheminement suivant :

• la question posée par le sujet soulève un problème nécessitant un travail de réflexion et d'analyse économique, sociologique ou politique. Ce problème est posé dans l'introduction de la dissertation ;

• l'approfondissement de ce problème donne lieu à une argumentation, c'est-à-dire à un développement structuré en plusieurs parties reliées entre elles par une phrase de transition ;

• ce cheminement aboutit, en conclusion, à une réponse au problème et fait l'objet d'une ouverture vers une question connexe.

Il est important de bien veiller à respecter ces trois temps de la réflexion (problème en introduction, argumentation dans le développement, réponse lors de la conclusion) et de ne pas les mélanger (par exemple en argumentant dès l'introduction ou en ne répondant pas en conclusion au problème posé en introduction).

L'épreuve composée

La partie 1 de l'épreuve composée (EC1) : « mobilisation des connaissances »

Il est conseillé de consacrer une petite heure à cette première partie. Les questions posées dans le cadre de l'EC1 sont liées « aux objectifs d'apprentissage » et peuvent donc être très variées. Il peut vous être demandé(e) de définir, d'illustrer, de montrer, de distinguer, d'expliciter une relation de causalité, etc. Il n'y a pas de document relatif à cette question.
Il est important que la réponse soit complète et précise. La concision de la réponse sera également prise en compte : il ne s'agit pas de tout dire sur un sujet mais de veiller à sélectionner avec soin les éléments de réponse apportés. La réponse devra être structurée en paragraphes.

La partie 2 de l'épreuve composée (EC2) : « étude d'un document »

Il faut compter une grosse heure pour traiter la partie 2 de l'épreuve composée. Cette EC2 intitulée « étude d'un document » a notamment pour objectif d'évaluer votre capacité à comprendre et à analyser un document (un graphique, un tableau statistique ou un texte). Deux questions sont posées : une première question « descriptive » visant à vérifier la compréhension du document présenté et une deuxième question « explicative » invitant à faire le lien entre un (ou plusieurs) objectif(s) d'apprentissage du programme et les informations contenues dans le document.
Dans cette partie 2, il est important de montrer à son correcteur que vous avez compris comment « lire » le document (par exemple, pour un document statistique, en rédigeant des phrases expliquant clairement et explicitement ce que signifient les chiffres du tableau ou du graphique). Par ailleurs, vous devez répondre à la deuxième question en mettant en relation les objectifs d'apprentissage (le cours) et les informations apportées par le document (les faits économiques et sociaux).
Pour réussir cette EC2, vous devez concilier justesse sur le fond et rigueur dans la collecte et le traitement de l'information.

La partie 3 de l'épreuve composée (EC3) : « raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire »

Cette partie comptant pour la moitié des points, il vous est conseillé de consacrer au moins deux heures à sa composition. Elle a pour objectif de mesurer votre capacité à produire un raisonnement structuré et organisé pour répondre à un sujet. Celui-ci est libellé de manière affirmative (« vous montrerez que… » ; « vous expliquerez pourquoi… », etc.) et vous invite à produire un texte (de l'ordre de trois pages) composé d'une introduction, d'un développement et d'une conclusion. Pour alimenter votre réflexion, vous puiserez dans vos connaissances du cours de SES et dans le dossier documentaire (composé de deux ou trois documents de nature différente).

Travailler les SES au quotidien

En classe de terminale, vous avez six heures de cours de sciences économiques et sociales par semaine. Pour ne pas être « noyé(e) » sous le flot des cours qui s'enchaînent, un travail régulier et approfondi s'impose. Au début de chaque cours, vous devez maîtriser les séances précédentes pour ne pas perdre le fil. Une relecture attentive de votre cahier ou classeur la veille de chaque cours de SES vous permet de vous rendre compte de la cohérence de l'ensemble et de comprendre la problématique générale de chaque chapitre. Dans la perspective de l'épreuve de baccalauréat, il est, avant tout, fondamental d'accumuler des connaissances.
Le programme officiel de SES doit vous servir de guide, seuls les éléments contenus dans ce programme pouvant faire l'objet d'un sujet de bac. Il doit donc vous servir de « feuille de route » pour maîtriser tous les objectifs d'apprentissage. Ils sont variés : ils comportent des concepts, des théories d'auteurs, des mécanismes économiques, des faits, etc.
Pour chaque notion économique, sociale ou politique du programme, vous devez savoir la définir et l'illustrer (c'est-à-dire en donner un exemple ou plusieurs). Un travail de mémorisation des définitions est donc indispensable. Pour cela, vous pouvez, par exemple, faire des fiches de définitions par chapitre ou constituer progressivement un répertoire (papier ou informatique). La maîtrise parfaite des définitions des notions du programme vous garantit une certaine sécurité pour l'épreuve de baccalauréat. Il importe dès le début de l'année de vous fixer un planning de travail hebdomadaire propre aux SES.

Accumuler des connaissances

Pour mémoriser, la première chose à faire est… d'écouter attentivement en classe. De nombreuses études montrent que la compréhension et la mémorisation d'un cours se font d'abord in situ avec le professeur. Il faut que vous sachiez parfaitement au début de chaque heure de cours où vous en êtes (quel est le chapitre traité ? Quelle est la problématique générale ? etc.). À la fin de chaque heure de cours, vous devez vous fixer comme objectif de savoir ce qui a été vu et de l'avoir compris (une bonne technique est de se dire à la fin de la journée : « Qu'ai-je appris aujourd'hui en SES ? »).
Pour accumuler des connaissances, chacun a sa méthode et celle-ci peut reposer sur une combinaison de différentes « techniques » : réécrire le cours en faisant des fiches, le réciter à haute voix, faire des lectures répétées du cours, etc. Un travail en groupe est également fécond.

Acquérir la méthode

Au-delà du contenu du programme, il importe de bien connaître les attendus de l'épreuve que vous allez passer. C'est ce que l'on appelle souvent « la méthode ». Le meilleur moyen de réussir est en effet de savoir ce que le correcteur attend de vous et les compétences qu'il cherche à évaluer. Vous devez donc, dès le début de l'année scolaire, les assimiler.
Plus vite vous les aurez comprises, plus vite vous pourrez les appliquer lors des devoirs et bacs blancs et mieux vous pourrez savoir ce que vous avez tendance à bien faire et ce sur quoi vous devez progresser.

Dès le début de l'année

Dès le début de l'année, il vous faut garder en tête que vos épreuves de spécialité se dérouleront aux alentours du mois de mars, autrement dit, vers la fin du deuxième trimestre… Ces épreuves vont venir vite, il faut donc se mettre au travail dès le mois de septembre.

Au mois de février

Environ un mois avant l'examen, il est pertinent de construire un planning de révisions pour veiller à répartir la charge de travail, pour ne pas être contraint de travailler dans l'urgence. Par exemple, vous pouvez consacrer trois jours à chacun des huit chapitres.

Quelques jours avant l'épreuve

Les derniers jours avant l'examen, il est utile de réviser un chapitre par jour tout en se ménageant du repos et des divertissements.