« Ich bin ein Berliner »
Je suis fier d'être venu dans votre ville, invité par votre bourgmestre régnant. [...] Il ne manque pas de personnes au monde qui ne veulent pas comprendre ou qui prétendent ne pas vouloir comprendre quel est le litige entre le communisme et le monde libre. Qu'elles viennent donc à Berlin. D'autres prétendent que le communisme est l'arme de l'avenir. Qu'ils viennent eux aussi à Berlin. Certains, enfin, en Europe et ailleurs, prétendent qu'on peut travailler avec les communistes. Qu'ils viennent donc ceux-là aussi à Berlin. Notre liberté éprouve certes beaucoup de difficultés et notre démocratie n'est pas parfaite. Cependant, nous n'avons jamais eu besoin, nous, d'ériger un mur pour empêcher notre peuple de s'enfuir. [...] Le mur fournit la démonstration éclatante de la faillite du système communiste. Cette faillite est visible aux yeux du monde entier. Nous n'éprouvons aucune satisfaction en voyant ce mur, car il constitue à nos yeux une offense non seulement à l'histoire mais encore une offense à l'humanité.
[...] Mais quand tous les hommes seront libres, nous pourrons attendre en toute confiance le jour où cette ville de Berlin sera réunifiée et où le grand continent européen rayonnera pacifiquement. La population de Berlin-Ouest peut être certaine qu'elle a tenu bon pour la bonne cause sur le front de la liberté pendant une vingtaine d'années. Tous les hommes libres, où qu'ils vivent, sont citoyens de cette ville de Berlin-Ouest, et pour cette raison, en ma qualité d'homme libre, je dis : « Ich bin ein Berliner.
[...] Mais quand tous les hommes seront libres, nous pourrons attendre en toute confiance le jour où cette ville de Berlin sera réunifiée et où le grand continent européen rayonnera pacifiquement. La population de Berlin-Ouest peut être certaine qu'elle a tenu bon pour la bonne cause sur le front de la liberté pendant une vingtaine d'années. Tous les hommes libres, où qu'ils vivent, sont citoyens de cette ville de Berlin-Ouest, et pour cette raison, en ma qualité d'homme libre, je dis : « Ich bin ein Berliner.
John Fitzgerald Kennedy, Discours sur la place de l'hôtel de ville à Berlin, 1963
Dans la nuit du 12 au 13 août 1961, les autorités est-allemandes, soutenues par la Russie soviétique, érigent un mur qui sépare Berlin en deux. Officiellement construit pour lutter contre l'exode des populations vers l'Allemagne de l'Ouest, il renforce surtout le « rideau de fer ».
En juin 1963, John Fitzgerald Kennedy, jeune et emblématique président des États-Unis, prononce un célèbre discours à Berlin-Ouest, dont le thème central est « le mur de la honte ».
La foule est enthousiaste et réagit très positivement à la solidarité exprimée par le président américain lorsqu'il prononce ces mots : « Ich bin ein Berliner. » (« Je suis un Berlinois »).
En juin 1963, John Fitzgerald Kennedy, jeune et emblématique président des États-Unis, prononce un célèbre discours à Berlin-Ouest, dont le thème central est « le mur de la honte ».
La foule est enthousiaste et réagit très positivement à la solidarité exprimée par le président américain lorsqu'il prononce ces mots : « Ich bin ein Berliner. » (« Je suis un Berlinois »).
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