Le front occidental en 1914
À l'été 1914, les plans des États-majors sont prêts. Le plan français prévoit d'attaquer en Lorraine et en Alsace, perdues pour la France depuis 1871 : une brillante idée à laquelle les Allemands ne s'attendaient pas du tout !
Le plan allemand, ou plan Schlieffen, est nettement plus audacieux et inattendu : il prévoit, passant outre sa neutralité, de traverser la Belgique pour envelopper l'armée française dont on escomptait qu'elle avancerait en Lorraine. Il faut faire vite, car l'alliance de revers entre la France et l'Angleterre d'un côté et la Russie de l'autre, promet une guerre sur deux fronts, toujours difficile à mener, en dépit de la position centrale.
Heureusement, les Russes ne sont pas un modèle pour la rapidité de leur mobilisation ! Le plan Schlieffen fonctionne : l'armée belge est submergée, la frontière française franchie, puis les troupes allemandes pivotent vers le sud, commençant leur manœuvre d'enveloppement.
La victoire semble proche : deux divisions sont prélevées de l'aile marchante et envoyées contre les Russes, qui ont bougé plus vite que prévu. Dans un sursaut, les Français jettent leurs réserves dans la bataille (épisode des taxis de la Marne) et contre-attaquent avec succès sur la Marne, stoppant de justesse l'avance allemande. Chacun tente alors de déborder l'autre par le nord, donnant naissance à ce que l'on appelle improprement « la course à la mer ». Parvenus sur les rives de la mer du Nord, les adversaires s'immobilisent.
La guerre sera longue, finalement. De part et d'autre, on s'enterre pour conserver ses positions. Le front est continu de la Suisse à la mer.
Le plan allemand, ou plan Schlieffen, est nettement plus audacieux et inattendu : il prévoit, passant outre sa neutralité, de traverser la Belgique pour envelopper l'armée française dont on escomptait qu'elle avancerait en Lorraine. Il faut faire vite, car l'alliance de revers entre la France et l'Angleterre d'un côté et la Russie de l'autre, promet une guerre sur deux fronts, toujours difficile à mener, en dépit de la position centrale.
Heureusement, les Russes ne sont pas un modèle pour la rapidité de leur mobilisation ! Le plan Schlieffen fonctionne : l'armée belge est submergée, la frontière française franchie, puis les troupes allemandes pivotent vers le sud, commençant leur manœuvre d'enveloppement.
La victoire semble proche : deux divisions sont prélevées de l'aile marchante et envoyées contre les Russes, qui ont bougé plus vite que prévu. Dans un sursaut, les Français jettent leurs réserves dans la bataille (épisode des taxis de la Marne) et contre-attaquent avec succès sur la Marne, stoppant de justesse l'avance allemande. Chacun tente alors de déborder l'autre par le nord, donnant naissance à ce que l'on appelle improprement « la course à la mer ». Parvenus sur les rives de la mer du Nord, les adversaires s'immobilisent.
La guerre sera longue, finalement. De part et d'autre, on s'enterre pour conserver ses positions. Le front est continu de la Suisse à la mer.
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