L'Europe en 1914
L'Europe de 1914 est une poudrière avec une mèche allumée. Deux systèmes d'alliance sont en place depuis le début du siècle.
D'un côté, l'Allemagne, alliée à l'Empire austro-hongrois et au royaume d'Italie, tente de contenir et d'isoler la France, dont elle sait qu'elle attend sa revanche de la guerre de 1870-1871. C'est la Triple Alliance.
De l'autre côté, la France a réussi à mettre en place l'Entente cordiale avec la Grande-Bretagne (un véritable renversement historique), puis à sceller une alliance de revers avec l'Empire russe. C'est la Triple Entente. La France s'oppose à l'Allemagne, notamment sur le plan territorial, à propos de l'Alsace-Lorraine, annexée au Reich depuis 1871.
À l'intérieur même de la Triple Alliance, un contentieux territorial oppose Autrichiens et Italiens à propos des terres irrédentes (Trentin et Istrie), terres autrichiennes que l'Italie juge siennes car peuplées de minorités italiennes. Les minorités nationales sont également un problème majeur : les Serbes, par exemple, ont leur propre royaume, mais des minorités serbes sont encore incluses dans l'empire d'Autriche-Hongrie, et il tarde à l'empereur de trouver le prétexte suffisant pour éliminer la jeune Serbie. Or, les Serbes – ces Slaves du sud – sont les amis des Russes… Les rivalités nationales sont donc prêtes à déclencher une guerre que l'engrenage des alliances rendra aussitôt européenne, voire mondiale.
D'un côté, l'Allemagne, alliée à l'Empire austro-hongrois et au royaume d'Italie, tente de contenir et d'isoler la France, dont elle sait qu'elle attend sa revanche de la guerre de 1870-1871. C'est la Triple Alliance.
De l'autre côté, la France a réussi à mettre en place l'Entente cordiale avec la Grande-Bretagne (un véritable renversement historique), puis à sceller une alliance de revers avec l'Empire russe. C'est la Triple Entente. La France s'oppose à l'Allemagne, notamment sur le plan territorial, à propos de l'Alsace-Lorraine, annexée au Reich depuis 1871.
À l'intérieur même de la Triple Alliance, un contentieux territorial oppose Autrichiens et Italiens à propos des terres irrédentes (Trentin et Istrie), terres autrichiennes que l'Italie juge siennes car peuplées de minorités italiennes. Les minorités nationales sont également un problème majeur : les Serbes, par exemple, ont leur propre royaume, mais des minorités serbes sont encore incluses dans l'empire d'Autriche-Hongrie, et il tarde à l'empereur de trouver le prétexte suffisant pour éliminer la jeune Serbie. Or, les Serbes – ces Slaves du sud – sont les amis des Russes… Les rivalités nationales sont donc prêtes à déclencher une guerre que l'engrenage des alliances rendra aussitôt européenne, voire mondiale.
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