Le rôle des avions dans le réchauffement du globe
Cette image satellite est une vue aérienne des États-Unis, prise en janvier 2004. Elle montre l'est des États-Unis. Toutes les traînées blanches de la carte sont des nuages créés par le passage des avions.
Les avions rejettent chaque année des centaines de millions de tonnes de dioxyde de carbone. Un gaz qui aggrave l'effet de serre. Mais il n'est pas le seul en cause. En 2005, un chercheur de la NASA, Patrick Minnis, a découvert un second facteur de réchauffement du globe : les nuages blancs qui s'étirent derrière les avions.
En brûlant du carburant, les réacteurs libèrent dans l'atmosphère de l'air chaud et humide. Au contact de l'air froid et sec (à 10 km d'altitude la température est inférieure à −40 degrés), l'air se condense puis gèle en minuscules cristaux de glace. Ces derniers forment les longs nuages fins, les cirrus, qui suivent les avions à la trace. Ils laissent passer les rayons du Soleil et retiennent une partie de la chaleur venue du sol. L'augmentation du trafic aérien accentue encore ce phénomène.
Selon Patrick Minnis, le volume de ces nuages « artificiels » a augmenté de 1 % tous les 10 ans, dans le ciel américain, entre 1975 et 1994.
Les avions rejettent chaque année des centaines de millions de tonnes de dioxyde de carbone. Un gaz qui aggrave l'effet de serre. Mais il n'est pas le seul en cause. En 2005, un chercheur de la NASA, Patrick Minnis, a découvert un second facteur de réchauffement du globe : les nuages blancs qui s'étirent derrière les avions.
En brûlant du carburant, les réacteurs libèrent dans l'atmosphère de l'air chaud et humide. Au contact de l'air froid et sec (à 10 km d'altitude la température est inférieure à −40 degrés), l'air se condense puis gèle en minuscules cristaux de glace. Ces derniers forment les longs nuages fins, les cirrus, qui suivent les avions à la trace. Ils laissent passer les rayons du Soleil et retiennent une partie de la chaleur venue du sol. L'augmentation du trafic aérien accentue encore ce phénomène.
Selon Patrick Minnis, le volume de ces nuages « artificiels » a augmenté de 1 % tous les 10 ans, dans le ciel américain, entre 1975 et 1994.
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