• Le texte d'une pièce de théâtre se présente sous la forme d'un dialogue entre des personnages. Chaque réplique du dialogue est précédée d'un tiret et du nom du personnage qui parle.
• Ce texte étant destiné à être joué sur scène, des indications scéniques (en italique dans le texte) précisent souvent les mouvements, les attitudes ou le ton des personnages. On appelle ces indications des didascalies.
Exercice n°1
Écris la réponse aux questions.
Écrivez les réponses dans les zones colorées.
1. Combien y a-t-il de personnages au début du dialogue ?
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2. Combien y a-t-il de personnages à la fin ?
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Au début de la scène, les deux personnages présents sont la dame et le médecin. Puis entre le petit garçon qui ne prononce pas de répliques, mais doit être comptabilisé comme un personnage.
Exercice n°2
Dans le texte Le Petit Malade, qui est Madame ?
Cochez la bonne réponse.
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Au début de la scène, la dame dit : « Docteur, c'est pour mon petit garçon ». Il s'agit donc de son fils.
Exercice n°3
Quels indices permettent de reconnaître que ce texte est extrait d'une pièce de théâtre ?
Cochez la (ou les) bonne(s) réponse(s).
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Les didascalies sont le plus souvent en italique pour bien les distinguer des paroles des personnages (ex. : le chapeau à la main).
Exercice n°4
Quelle est la situation initiale de la pièce ?
Cochez la bonne réponse.
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Au début de la scène, le médecin n'est pas encore en train d'examiner le petit garçon : il écoute les explications de la dame. De plus, ce n'est pas elle qui s'est rendue chez lui, mais lui qui vient chez elle (« C'est ici, docteur ; entrez donc »).
Exercice n°5
Dans le texte Le Petit Malade, quels sont les vêtements portés par l'enfant ?
Cochez la (ou les) bonne(s) réponse(s).
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• La mère dit : « Je lui enfile ses bas, je lui passe sa culotte » (il s'agit en réalité de son pantalon qu'elle nomme culotte).
• Dans les didascalies (indications pour la mise en scène), on peut lire : « Il est vêtu d'un pantalon et d'une blouse lâche ». Une blouse est une sorte de chemise ample portée par les enfants au début du siècle dernier.
Exercice n°6
Comment expliquer les chutes du petit garçon ?
Cette pièce est une comédie : choisis l'explication la plus amusante.
Cette pièce est une comédie : choisis l'explication la plus amusante.
Cochez la bonne réponse.
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• L'hypothèse d'une grave maladie n'est pas du tout amusante et ne conviendrait pas à une comédie qui doit faire rire le spectateur.
• Si le petit garçon a les deux pieds dans le même pantalon, la situation est plus drôle : le spectateur peut rire de la mère et du médecin qui ne s'en sont pas aperçu ; les efforts de l'enfant pour tenir debout deviennent comiques.
Exercice n°7
Qui est l'auteur de la pièce de théâtre Le Petit Malade ? Écris son prénom, puis son nom.
Écrivez la réponse dans la zone colorée.
L'auteur de ce texte se nomme .
N'oublie pas les majuscules au début des noms propres.
À la fin du texte, tu trouves le nom de l'auteur. Ses dates de naissance et de mort (1858-1929) ainsi que le titre de l'œuvre (Le Petit Malade) sont également indiqués.
Le Petit Malade
Le Petit Malade
« LE MÉDECIN (le chapeau à la main)
C'est ici, madame, qu'il y a un petit malade ? MADAME
C'est ici, docteur ; entrez donc. Docteur, c'est pour mon petit garçon. Figurez-vous, ce pauvre mignon, je ne sais pas comment ça se fait, depuis ce matin, tout le temps il tombe. LE MÉDECIN
Il tombe ! MADAME
Tout le temps ; oui, docteur. LE MÉDECIN
Par terre ? MADAME
Par terre. LE MÉDECIN
C'est étrange, cela… Quel âge a-t-il ? MADAME
Quatre ans et demi. LE MÉDECIN
Quand le diable y serait, on tient sur ses jambes, à cet âge-là !… Et comment ça lui a-t-il pris ? MADAME
Je n'y comprends rien, je vous dis. Il était très bien hier soir et il trottait comme un lapin à travers l'appartement. Ce matin, je vais pour le lever, comme j'ai habitude de faire. Je lui enfile ses bas, je lui passe sa culotte, et je le mets sur ses jambes. Pouf ! il tombe. LE MÉDECIN
Un faux pas peut-être. MADAME
Attendez !… Je me précipite ; je le relève… Pouf ! il tombe une seconde fois. Étonnée, je le relève encore…Pouf ! par terre ! et comme ça sept ou huit fois de suite. Bref, docteur, je vous le répète, je ne sais pas comment ça se fait, depuis ce matin, tout le temps il tombe. LE MÉDECIN
Voilà qui tient du merveilleux… Je puis voir le petit malade ? MADAME
Sans doute. (Elle sort, puis reparaît tenant dans ses bras le gamin. Celui-ci arbore sur ses joues les couleurs d'une extravagante bonne santé. Il est vêtu d'un pantalon et d'une blouse lâche, empesée de confitures séchées. )
LE MÉDECIN
Il est superbe, cet enfant-là !… Mettez-le à terre, je vous prie. (La mère obéit. L'enfant tombe.)
»
C'est ici, madame, qu'il y a un petit malade ? MADAME
C'est ici, docteur ; entrez donc. Docteur, c'est pour mon petit garçon. Figurez-vous, ce pauvre mignon, je ne sais pas comment ça se fait, depuis ce matin, tout le temps il tombe. LE MÉDECIN
Il tombe ! MADAME
Tout le temps ; oui, docteur. LE MÉDECIN
Par terre ? MADAME
Par terre. LE MÉDECIN
C'est étrange, cela… Quel âge a-t-il ? MADAME
Quatre ans et demi. LE MÉDECIN
Quand le diable y serait, on tient sur ses jambes, à cet âge-là !… Et comment ça lui a-t-il pris ? MADAME
Je n'y comprends rien, je vous dis. Il était très bien hier soir et il trottait comme un lapin à travers l'appartement. Ce matin, je vais pour le lever, comme j'ai habitude de faire. Je lui enfile ses bas, je lui passe sa culotte, et je le mets sur ses jambes. Pouf ! il tombe. LE MÉDECIN
Un faux pas peut-être. MADAME
Attendez !… Je me précipite ; je le relève… Pouf ! il tombe une seconde fois. Étonnée, je le relève encore…Pouf ! par terre ! et comme ça sept ou huit fois de suite. Bref, docteur, je vous le répète, je ne sais pas comment ça se fait, depuis ce matin, tout le temps il tombe. LE MÉDECIN
Voilà qui tient du merveilleux… Je puis voir le petit malade ? MADAME
Sans doute. (Elle sort, puis reparaît tenant dans ses bras le gamin. Celui-ci arbore sur ses joues les couleurs d'une extravagante bonne santé. Il est vêtu d'un pantalon et d'une blouse lâche, empesée de confitures séchées. )
LE MÉDECIN
Il est superbe, cet enfant-là !… Mettez-le à terre, je vous prie. (La mère obéit. L'enfant tombe.)
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Georges COURTELINE (1858-1929)