I. Un climat favorable
• Dans le subcontinent indien (notamment au Bengladesh) et en Asie du Sud-Est, les températures sont constamment élevées (plus de 20 °C).
Le contraste entre les saisons tient surtout à la répartition des précipitations. Après une longue saison sèche pendant laquelle la chaleur est accablante, des trombes d'eau s'abattent d'avril à juin : c'est la mousson d'été. Les vents du sud se chargent d'humidité au-dessus de l'océan et apportent des pluies très abondantes. Or le riz pousse « les pieds dans l'eau et la tête au soleil « : la chaleur et l'humidité conviennent bien à la riziculture, la culture du riz, une céréale aux rendements plus importants que ceux du blé ou du maïs.
Le contraste entre les saisons tient surtout à la répartition des précipitations. Après une longue saison sèche pendant laquelle la chaleur est accablante, des trombes d'eau s'abattent d'avril à juin : c'est la mousson d'été. Les vents du sud se chargent d'humidité au-dessus de l'océan et apportent des pluies très abondantes. Or le riz pousse « les pieds dans l'eau et la tête au soleil « : la chaleur et l'humidité conviennent bien à la riziculture, la culture du riz, une céréale aux rendements plus importants que ceux du blé ou du maïs.
II. Un pays delta, le Bengladesh
• Le Bengladesh est situé à l'est de l'Inde. C'est un « pays delta » : l'altitude de 80 % du territoire est inférieure à 2 mètres. Le Gange, le Brahmapoutre et le Meghna qui prennent leur source dans l'Himalaya s'y rejoignent pour former le delta le plus instable et le plus dangereux du monde. Ces fleuves puissants déposent à chaque crue des boues fines et riches qui fertilisent les terres cultivées. Mais quand les pluies annuelles sont plus importantes que d'habitude, c'est la catastrophe : seuls 20 % du territoire sont à l'abri des inondations. À la fin de l'été, le pays est également exposé aux cyclones. Malgré ces dangers, les densités humaines y sont très fortes : 975 habitants par km², en moyenne.
III. Un paysage modelé par l'homme
• La pression démographique dans les plaines d'Asie a profondément modifié le milieu naturel. Plus qu'ailleurs, l'homme a transformé la nature. Les rizières ont été conquises sur les terres marécageuses des deltas et des plaines. Des digues hautes et larges protègent les basses terres contre les crues des fleuves pendant la saison des pluies. À la saison sèche, des réseaux de canaux d'irrigation conduisent l'eau des rivières à chaque parcelle. Des étangs et des mares, creusés par l'homme, constituent des réserves supplémentaires.
• Les champs sont petits, de forme rectangulaire (environ 10 mètres sur 15) et bordés de petites digues. Accolés les uns aux autres, ils occupent tout l'espace disponible, n'autorisant ni chemin, ni pâturage (les buffles ne sont utilisés que pour leur force de travail et leur fumier, et se nourrissent de l'herbe des digues).
• Dans ces plaines rizicoles, la forêt a souvent disparu : seules subsistent des parties boisées sur les reliefs escarpés où l'homme n'a pu établir de rizières en terrasses. Les arbres fruitiers sont situés près des villages ou sur les digues (celles-ci sont parfois couvertes de véritables bouquets de cocotiers). Les maisons sont généralement installées à proximité des rizières, souvent sur des digues. Les jardins, dans les villages, procurent légumes et fruits, les mares permettent d'élever des canards. Les paysans se nourrissent cependant presque uniquement de riz et de poissons.
IV. Un travail pénible et méticuleux…
• La riziculture exige chaleur, eau et… travail. À la fin de la saison sèche, le riz est semé très serré dans un petit champ. Six semaines après, quand les jeunes plants atteignent 20 cm de haut, ils sont repiqués en ligne dans l'ensemble de la rizière labourée et inondée (par la mousson ou les canaux d'irrigation). Ce travail de repiquage est particulièrement pénible : il est souvent assuré par les femmes, pliées en deux, les pieds dans la boue, harcelées par les moustiques et brûlées par le soleil. Il permet cependant d'occuper les terres moins longtemps que pour les autres céréales (d'où les deux à trois récoltes par an sur un même champ).
• Au fur et à mesure que le riz grandit, on fait monter le niveau d'eau pour permettre à la plante de pousser dans l'eau sans être noyée. Quand les grains sont murs, la rizière est vidée ; les tiges jaunies sont coupées pour récolter les grains.
V. … qui permet de hauts rendements
• La quantité de riz récolté est importante : la riziculture est une forme d'agriculture intensive. Elle produit beaucoup sur de petites surfaces, au prix d'un travail considérable, qui exige donc une main d'œuvre abondante. La riziculture est ainsi pratiquée dans les régions abritant les plus fortes densités rurales du monde. Malgré ses hauts rendements, le riz nourrit une population de paysans pauvres, qui augmente sans cesse. Chaque famille ne dispose que d'une minuscule exploitation (qui souvent ne lui appartient pas) et n'est jamais sûre de récolter suffisamment de riz pour atteindre la moisson suivante.
Exercice n°1
Qu'est-ce que la mousson d'été ?
Cochez la bonne réponse.
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Après une longue saison sèche pendant laquelle la chaleur est accablante, des trombes d'eau s'abattent d'avril à juin : c'est la mousson d'été. Le riz pousse "les pieds dans l'eau et la tête au soleil" : la chaleur et l'humidité conviennent donc bien à la riziculture.
Exercice n°2
Où le Bengladesh est-il situé ?
Cochez la bonne réponse.
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