Pour donner la nature d'une proposition subordonnée, on analyse la classe grammaticale du mot introducteur ou, s'il n'y en a pas, le mode du verbe noyau.
• La proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination : que, quand, lorsque, comme, parce que, pour que…
Les pêcheurs attendent pour sortir [que la tempête se calme].
Les pêcheurs attendent pour sortir [que la tempête se calme].
• La proposition subordonnée interrogative est introduite par un mot interrogatif (pronom, déterminant ou adverbe) : elle peut être transformée en question.
Les gens du village se demandent [si le mauvais temps durera longtemps].
→ Le mauvais temps durera-t-il longtemps ?
Les gens du village se demandent [si le mauvais temps durera longtemps].
→ Le mauvais temps durera-t-il longtemps ?
• La proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif : celui-ci représente un GN ou un pronom.
On entend le vent [qui mugit]. (qui représente le groupe nominal le vent)
On entend le vent [qui mugit]. (qui représente le groupe nominal le vent)
• La conjonction de subordination n'a aucune fonction dans la proposition subordonnée conjonctive, de même que le mot interrogatif dans la proposition subordonnée interrogatif. En revanche, le pronom relatif occupe une fonction variable dans la proposition subordonnée relative.
On entend le vent [qui mugit]. Le pronom relatif qui représente le groupe nominal le vent et occupe la fonction de sujet du verbe mugir.
La console de jeux [dont je t'ai parlé] est en vente. Le pronom relatif dont représente le groupe nominal la console de jeux et occupe la fonction de COI du verbe parler.
On entend le vent [qui mugit]. Le pronom relatif qui représente le groupe nominal le vent et occupe la fonction de sujet du verbe mugir.
La console de jeux [dont je t'ai parlé] est en vente. Le pronom relatif dont représente le groupe nominal la console de jeux et occupe la fonction de COI du verbe parler.
Exercice n°1
Indique la nature des propositions subordonnées.
Faites glisser les étiquettes dans les zones prévues à cet effet.
interrogative
conjonctive
relative
1. Le chien aboie quand une voiture passe.
→
→
imcAnswer1?
2. Le chat que j'ai recueilli s'est enfui.
→
→
imcAnswer2?
3. Léa ne sait pas pourquoi ses serins sont morts.
→
→
imcAnswer3?
• Dans l'une des phrases, le verbe noyau de la subordonnée est à l'infinitif. Conclus tout seul.
• Dans les autres phrases, demande-toi quelle est la classe grammaticale du mot subordonnant :
- pronom relatif → subordonnée relative ;
- conjonction de subordination → subordonnée conjonctive ;
- mot interrogatif → subordonnée interrogative indirecte.
1. Quand ne représente rien. C'est une conjonction de subordination.
2. Que représente le chat : c'est un pronom relatif.
3. Pourquoi est un mot interrogatif.
Exercice n°2
Indique la nature des propositions subordonnées. Sélectionne :
Sélectionnez :
en violet les conjonctives
en orange les interrogatives indirectes
en rose les relatives
1.
« Dites-moi . » où, en quel pays est Flora la belle Romaine
F. Villon
2.
« J'ai rêvé . » que je marchais vite sur les routes du Tyrol
P. Éluard
3.
« , ni le ciel ni la plaine Quand il ouvrit les yeux au sifflet déchirant ne rappelaient ses souvenirs. » où naissaient des villages
R. Desnos
4.
« Et vous, grandes glaces … » à travers lesquelles j'ai vu passer la Sibérie et les monts du Samnium
V. Larbaud
1. Où et quel sont des mots interrogatifs et introduisent donc une subordonnée interrogative indirecte qu'on peut transformer en question.
3. Où remplace la plaine ; il s'agit bien d'un pronom relatif.
4. Lesquelles remplace grandes glaces, il s'agit bien d'un pronom relatif.
Exercice n°3
À quelle classe grammaticale le mot subordonnant entre crochets appartient-il ? Coche la bonne réponse.
Et je m'en vais / Au vent mauvais / [Qui] m'emporte. (Paul Verlaine)
Cochez la bonne réponse.
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Je suis venu te dire [que] je m'en vais. (Serge Gainsbourg)
Cochez la bonne réponse.
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J'ai longtemps vécu sous de larges portiques / [Que] des soleils marins teignaient de mille feux. (Charles Baudelaire)
Cochez la bonne réponse.
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Car j'ignore [où] tu fuis, tu ne sais [où] je vais. (Charles Baudelaire)
Cochez la bonne réponse.
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C'est un trou de verdure [où] chante une rivière. (Arthur Rimbaud)
Cochez la bonne réponse.
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• Le mot que peut être pronom relatif ou conjonction de subordination : il faut vérifier s'il est placé après un verbe (conjonction) ou après un nom (pronom relatif).
• Le mots où peut être pronom relatif ou adverbe interrogatif : il faut vérifier le sens du verbe de la principale et se demander si où suit un verbe ou un nom.
Exercice n°4
Quelle est la nature des propositions subordonnées mises en valeur ?
Faites glisser les étiquettes dans les zones prévues à cet effet.
interrogative
relative
conjonctive
1. Je me demande si je ne suis pas en train de rêver.
imcAnswer19?
2. Il me raconte un rêve qu'il a fait la nuit dernière.
imcAnswer20?
3. Si tu es fatigué, couche-toi sans tarder.
imcAnswer21?
• Dans l'une des phrases, le verbe noyau de la subordonnée est au participe. Que peux-tu en conclure ?
• Dans les autres phrases, demande-toi quelle est la classe grammaticale du mot subordonnant.
Pense que si peut être un mot interrogatif ou une conjonction de subordination qui introduit une subordonnée de condition.
Ex. : Je ne sais pas si Léa viendra. (Est-ce que Léa viendra ?)
Si est ici un mot interrogatif.
Pense que si peut être un mot interrogatif ou une conjonction de subordination qui introduit une subordonnée de condition.
Ex. : Je ne sais pas si Léa viendra. (Est-ce que Léa viendra ?)
Si est ici un mot interrogatif.
1. La phrase équivaut à : Est-ce que je suis en train de rêver ? Si est ici un mot interrogatif.
2. Que représente un rêve : c'est un pronom relatif.