1. Après la seconde guerre mondiale, commence un affrontement entre les deux grands vainqueurs du conflit : les États-Unis et l'URSS. Le bloc soviétique, communiste, et le camp des États-Unis se livrent à une « guerre froide » à partir de 1947. Cette opposition dure jusqu'en 1991.
La guerre froide est d'abord le partage d'un monde entre les deux blocs. Les États-Unis, comme l'URSS, cherchent à étendre leur influence. L'Europe, tout comme l'Allemagne, se retrouve divisée après 1945. L'Europe de l'Est est sous le contrôle des communistes. L'Europe de l'Ouest, elle, se rapproche du camp américain en adoptant le plan Marshall et en intégrant l'alliance militaire de l'OTAN. La naissance de la RFA et de la RDA, le blocus de Berlin illustrent cette division.
La guerre froide est aussi un conflit alternant phases de détente et de crises entre les deux camps. Les années 60 constituent une période de tensions. Le président américain, John F. Kennedy, dénonce l'existence du mur de Berlin et le régime communiste de la RDA, en se rendant en Allemagne en 1963. L'année précédente, en 1962, le président américain avait évité avec Khrouchtchev son homologue russe, un nouveau conflit après l'installation de missiles nucléaires soviétiques à Cuba.
Ce conflit s'achève par l'épuisement du bloc soviétique fragilisé par des difficultés économiques et une remise en cause du système communiste et du pouvoir autoritaire. En 1989, la chute du mur de Berlin symbolise le début de la réunification allemande et de la disparition de l'Allemagne de l'Est, communiste. S'ensuivent deux années où les peuples d'Europe de l'Est renversent les régimes alliés à l'URSS.
En 1991, Mikhaïl Gorbatchev, en démissionnant de son poste de dirigeant de l'URSS, entraîne la disparition de l'Union soviétique et de ce fait marque la fin de la guerre froide.

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