• La subordonnée de condition introduite par si est toujours à l'indicatif.
Le mode de la principale, lui, varie :
- si la condition est considérée comme sûre, la principale est à l'indicatif (ou à l'impératif) ; Exemple : Si tu pars, je t'accompagnerai.
- si la condition est incertaine, la principale est au conditionnel. Exemples : Si tu partais, je te suivrais. (indicatif imparfait + conditionnel présent) Si tu étais parti, je t'aurais suivi. (indicatif plus-que-parfait + conditionnel passé)
• Il y a d'autres subordonnées de condition :
- les subordonnées introduites par à condition que, pourvu que ont leur verbe au subjonctif ; Exemple : Il gagnera à condition qu'il soit bien entraîné.
- les subordonnées introduites par au cas où ont leur verbe au conditionnel. Exemple : J'ai pris mon agenda au cas où j'oublierais un rendez-vous.
Exercice n°1
Ces phrases contiennent-elles une proposition subordonnée CC de condition ?
1. À l'en croire, la situation est désespérée.
Cochez la bonne réponse.
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2. Au cas où une complication surviendrait, appelez le médecin.
Cochez la bonne réponse.
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3. Si nous continuons à marcher aussi vite, nous serons bientôt épuisés.
Cochez la bonne réponse.
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4. Les touristes se demandèrent si leur guide connaissait vraiment la région.
Cochez la bonne réponse.
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5. Sauf incident de dernière minute, la réunion aura lieu ce soir.
Cochez la bonne réponse.
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6. Pour peu que l'on touche aux racines d'une plante, celle-ci risque de mourir.
Cochez la bonne réponse.
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• Dans la phrase 1, c'est un groupe infinitif (À l'en croire) qui exprime la condition. Dans la phrase 5, c'est un groupe nominal (Sauf incident de dernière minute).
• Dans la phrase 4, la proposition introduite par si est une subordonnée interrogative indirecte COD.
Exercice n°2
Dans chaque subordonnée de condition, quel est le mode du verbe entre parenthèses ? Coche la bonne réponse.
Si tu (venais) mardi, je te donnerais ton cadeau.
Cochez la bonne réponse.
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Au cas où tu (serais) malade, je serai là pour te remplacer.
Cochez la bonne réponse.
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Je le crois à condition qu'il (puisse) prouver ses affirmations.
Cochez la bonne réponse.
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Marine sera enchantée, pourvu que Pierre (vienne) la voir.
Cochez la bonne réponse.
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Les enfants m'écriront pour peu qu'ils (trouvent) du papier.
Cochez la bonne réponse.
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• La conjonction si est suivie d'un verbe à l'indicatif. C'est le verbe de la principale qui est parfois au conditionnel.
• Attention : le verbe trouvent est ici au subjonctif, et non à l'indicatif. Pour vérifier son mode, tu peux le remplacer par un verbe du 3e groupe. Ex : Les enfants m'écriront pour peu qu'ils le veuillent.
Exercice n°3
Conjugue les verbes des propositions principales au temps et au mode qui conviennent.
Écrivez les réponses dans les zones colorées.
1. Si tu fermais la porte, je (être) plus tranquille.
2. Si vous venez plus tôt, nous (bavarder).
3. Rien ne (arriver) s'il avait coupé l'eau.
4. Si j'avais eu l'as de cœur, j' (gagner).
5. Si tu es fatigué, -le (dire).
• Il faut regarder le temps de la subordonnée introduite par si.
• Subordonnée au présent → principale à l'indicatif futur ou à l'impératif présent.
• Subordonnée à l'imparfait → principale au conditionnel présent.
• Subordonnée au plus-que-parfait → principale au conditionnel passé.
3 et 4. La subordonnée de condition est au plus-que-parfait, il faut donc mettre le verbe principal au conditionnel passé : serait arrivé (phrase 3), aurais gagné (phrase 4).
Exercice n°4
Conjugue les verbes des propositions principales au temps et au mode qui conviennent.
Écrivez les réponses dans les zones colorées.
1. En admettant que tu (avoir) raison, qu'arrivera-t-il ?
2. Au cas où il (avoir) raison, prenons nos précautions.
3. Invitons-la, pour peu qu'elle (vouloir) nous accompagner.
4. Si elle (vouloir) venir, elle est la bienvenue.
5. N'importe quel horaire conviendra pourvu que tu (être) à l'heure.
• Après les conjonctions en admettant que, pour peu que, pourvu que, on emploie le subjonctif.
• Attention au subjonctif d'avoir : que j'aie, que tu aies, qu'il ait.