L'analyse de documents


1. La composition d'un emballage de dentifrice
Le tube de dentifrice - illustration 1
Légende :
  • PMMA : plexiglas
  • PE : plastique (polyéthylène)
  • ALU : aluminium
  • EVA : colle
  • PET : plastique
  • EBA : colle
  • EVOH : plastique
a. La composition d'un tube de dentifrice a l'air simple et pourtant, elle ne l'est pas tant que ça. Combien de couches de matériaux comptez-vous sur ce schéma ?
b. Quel type d'emballage est idéal pour favoriser le recyclage ?
c. En sachant que l'eau est l'ingrédient principal du dentifrice (entre 20 et 80 % selon les recettes), quelle peut être une solution pour éviter les emballages plastiques non recyclables ?
2. La « crise du plastique » : en 2050, si rien n'est fait, il y aura plus de plastique que de poissons dans les océans
Selon l'OCDE, le monde produit chaque année en poids l'équivalent de 35 000 tours Eiffel en déchets plastiques. Cette production pourrait augmenter de 41 % d'ici 2030 et la quantité accumulée dans l'océan pourrait doubler d'ici 2030 et atteindre 300 millions de tonnes.
Le tube de dentifrice - illustration 2
Source : Shutterstock/© Larina Marina
a. Combien de tonnes de déchets plastiques sont actuellement accumulées dans l'océan ?
b. Quels sont les impacts du plastique sur les animaux qui vivent dans les océans ? Effectuez une recherche.
c. Quelles mesures ont été prises par le gouvernement français pour lutter contre la pollution plastique ? (www.ecologie.gouv.fr)
3. La démarche « zéro déchet »
A) Les 5R
B) Les avantages de la démarche zéro déchet
Faire des économies
Tous les « zerowasteurs » vous le diront : passé une petite étape où l'on s'équipe (gourdes, sacs à vrac), le zéro déchet fait faire des économies notables. C'est logique : on refuse les produits inutiles, on préfère l'occasion ou l'emprunt, on fait durer longtemps nos objets, etc. Avec le vrac, on peut aussi acheter des quantités plus adaptées à nos besoins et limiter le gaspillage alimentaire !
Protéger sa santé
Le zéro déchet nous invite souvent à revenir à des produits bruts, peu transformés, ou à la composition plus simple. C'est notamment vrai dans la salle de bain et les produits d'entretien, et l'on peut même faire certains produits soi-même. Cela vaut également pour l'alimentation. En évitant les emballages, on réduit aussi notre exposition aux plastiques. Bref, on sait mieux ce qu'on met à l'intérieur de soi, sur soi et autour de soi.
Préserver la planète
Les déchets sont source de pollutions des eaux et des sols : nanoplastiques au fond des océans, « continents » de déchets à leur surface, décharges sauvages en Asie… Les pollutions liées aux déchets sont nombreuses et affectent la santé des hommes et des animaux.
Avec le zéro déchet, on limite ces pollutions. Mais on agit aussi en amont, en diminuant le recours à des procédés industriels lourds pour traiter nos déchets : incinération, décharge, ou même recyclage. À l'instar de l'étape de production des objets, le traitement des déchets consomme de l'énergie, de l'eau et des ressources naturelles…
a. Laquelle des cinq règles en « R » de la démarche zéro déchet vous paraît-elle la plus difficile à respecter ? Pourquoi ?
b. Parmi les trois grands avantages de la démarche zéro déchet cités, lequel vous paraît le plus important ? Pourquoi ?
c. Est-il possible de vivre totalement sans déchets ? À votre avis, pourquoi cette démarche s'appelle-t-elle alors « zéro déchet » ?

Annexes

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